Bernard Stora, réalisateur de "Isabelle Disparue" © Laurent Denis
Quand un réalisateur réalise un de ses rêves: tourner un film d'époque!
Après nous avoir expliqué pourquoi il avait choisi Line Renaud pour interpréter la diabolique et dangereuse Jeanne d'Orval (cfr. notre article du 03-09-11), Bernard Stora vous explique d'où lui est venue l'idée de ce téléfilm et surtout pourquoi il a situé son action sous la Restauration.
"En partie inspiré de faits réels et contemporains, le scénario d'Isabelle disparue se déroulait au départ à l'époque actuelle et j'ai longtemps travaillé sur cette hypothèse. Mais, peu à peu, je me suis senti gêné par la trop grande proximité avec la réalité, j'ai eu envie de m'évader. C'est mon producteur, David Kodsi, qui le premier a eu l'idée de transposer les faits dans le passé. Nous avons d'abord pensé aux années cinquante, ou bien à la période de l'occupation. L'idée m'est alors venue que je tenais une bonne occasion de réaliser un rêve : celui de tourner un vrai film d'époque, comme ceux qui m'avaient tellement exalté quand j'étais enfant, ces histoires de cape et d'épée que j'adorais. Puis j'ai pensé à Balzac, Une ténébreuse affaire, la Révolution, l'Empire, la Restauration, ces périodes troubles et troublées de l'histoire de France, la naissance d'une police structurée et moderne. C'est ainsi que le projet a pris son véritable départ."
En outre, si le tandem Renaud-Stora n'en n'est pas à son coup d'essai, la collaboration Stora-Le Coq est une première.
"Nous y pensions depuis longtemps. J'avais écrit il y a quelques années les dialogues du beau film de François Marthouret Mémoires en fuite dont il était l'interprète principal et nous étions restés liés depuis. Curieusement, je n'ai pas immédiatement pensé à lui lorsque j'écrivais Isabelle Disparue et pourtant, j'ai parfois l'impression qu'il a servi de modèle au rôle de Louis Ponton de Barsac. Même élégance, même détachement, même humour, même gravité légère. C'est quelqu'un qui n'a pas besoin d'insister pour laisser entendre ce qu'il y a derrière l'apparence, toute l'intériorité de son personnage. Habile policier, homme d'expérience, Barsac est profondément honnête et loyal. Ce qui, dans sa profession, n'est pas forcément un atout.(...)"
Louis Ponton de Barsac (Bernard Le Coq) © Laurent Denis
Line Renaud est aussi heureuse de cette collaboration avec Bernard Le Coq.
"C'est la première fois que nous jouons ensemble. J'ai apprécié l'artiste mais aussi l'homme qui, comme moi, aime rire, est proche des gens et toujours à l'écoute. C'est un homme épatant."
Allez plus que 2 jours de patience avant de découvrir ce petit bijou de téléfilm!
@ bientôt,
Caro
sources: dossier de presse